COP29 : Conférence des Nations Unis sur le changement climatique
Quelques jours avant le début de la 5ième session de négociation du traité de la pollution plastique a eu lieu la 29ième conférences des Nations Unis sur le Climat COP29 à Bakou en Azerbaïdjan du 11 au 24 novembre 2024.
L’Azerbaïdjan, pays exportateur d’énergies fossiles, avait commencé la COP29 en déclarant que “le pétrole et le gaz sont un cadeau de dieu”, le ton était donné.
Que retenir de cette COP29 ?
. Financement de la lutte contre le changement climatique
Après quinze jours de difficiles négociations, les 195 Etats signataires de l’Accord de Paris se sont entendus sur une aide annuelle de 300 milliards de dollars que les Etats développés devront fournir aux pays en voie de développement. Une somme bien inférieure à celle que demandait ces derniers, notamment pour leur adaptation aux impacts du changement climatique qui les affectent déjà.
Les pays occidentaux réclamaient d’élargir la liste des Etats à qui incombe la responsabilité de la finance climatique, estimant que la Chine, Singapour ou des pays du Golfe s’étaient depuis enrichis. Mais Pékin avait tracé une ligne rouge et a obtenu gain de cause.
. Pays les plus pauvres
Les 45 pays les plus pauvres de la planète, principalement africains, ainsi que le groupe d’une quarantaine de petits Etats insulaires ont finalement été un peu entendus.
Ils voulaient qu’une part de l’aide financière leur soit explicitement réservée, contre l’avis d’autres pays africains et sud-américains. Finalement, l’accord anticipe à 2030 l’objectif de tripler les financements, essentiellement publics, qui passent par des fonds multilatéraux où ils sont prioritaires.
Une feuille de route lors de la prochaine COP, organisée au Brésil en 2025, doit permettre à ces pays d’obtenir plus d’argent sous forme de dons, alors qu’aujourd’hui 69% de la finance climatique est constituée de prêts.
. Les énergies fossiles
Toute mention explicite à la « transition » vers la sortie des énergies fossiles, acquis principal de la COP28 de Dubaï, a disparu dans la finalisation des principaux textes. Elle n’apparaît qu’implicitement dans des rappels de l’existence de l’accord adopté l’an dernier.
Un texte censé renforcer sa mise en œuvre n’a finalement pas été adopté à la clôture de la COP29, après une longue bataille qui l’avait déjà en grande partie vidé de sa substance. L’une des priorités de l’Union européenne, combattue par l’Arabie saoudite, était d’obtenir un suivi annuel des efforts pour sortir du pétrole, du gaz et du charbon. En vain.
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